Il ne fait pas tellement plus beau mais au moins ca ne souffle plus. Il était temps de reprendre le vélo, il commençait à rouiller derrière la tente.
Je pénètre donc dans le Burren, ou plutôt la brume du Burren pénètre mes vêtement et je me retrouve vite trempé de part en part. Mais il ne fait pas froid. Déjà 50 km effectués dans la lande solitaire. J'en ferai environ 85. Je suis heureux de reprendre le vélo en parcourant cet endroit fantasmagorique qui ne se laisse découvrir qu'à la seule volonté du brouillard. Je visite 4, 5 sites mégalithiques plus ou moins connus. Je me retrouve par erreur dans des chemins de terre perdus. Je dépasse un couple allemand en vadrouille sur un tandem avec qui je discute un moment. Par contre, pas de photos, j'ai oublié l'appareil dans la tente... Pas grave, c'est dans la tête. Dans mon souvenir, le Burren était vraiment gris. Il m'apparaît aujourd'hui très verdoyant. On se demande pourquoi! A un moment, je me retrouve sur une route où j'ai l'impression de rouler sur une mer aux vagues de verdure et à l'écume de pierre ou l'inverse. Je fais bien attention de rester sur la mince langue d'asphalte pour ne pas me noyer.
J'ai quand même pris quelques photos avec le téléphone...
Message qui fait plaisir au bout d'une rude ascension
D'ailleurs, je vais encore changer mon itinéraire car 4 personnes différentes m'ont dit qu'il fallait absolument passer par Cong dans le Connemara.
Bon, maintenant que je suis requinqué on peut aller au pub!
J'ai regardé des photos sur google maps, ça a l'air pas mal pas mal la région de Cong. Ca doit bien valoir un détour, et puis tu n'es plus à cela prés... :-)
RépondreSupprimerEn même temps, à chaque fois que je regarde quelque part ça a l'air beau...
jeancri
ps : attention à King !
Ca c'est bien vrai. Et quand il fait beau, c'est encore plus beau!
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