Le vélo qui fait voyager

samedi 17 août 2013

On est rentré !

Avant de compléter le Phlaug avec le récit de nos derniers jours de voyage, voici un petit bilan des avaries:


- Quelques éraflures sur le cadre des vélos.
- Un embout de gaine de frein fendu (???) et casse d'un maillon rapide de chaîne pour Olav.
- 2 garde-boue, un pneu déchiré et 3 crevaisons pour Tor.
- 2 arceaux de tente cassés après seulement 3 ans d'âge et donc 4 mois d'utilisation effective (mais intensive faut quand même le reconnaître).
- 1 casquette Walz Caps (snif) et 1 fourchette perdues.

C'aurait pu être pire !

Pourquoi les glaciers sont-ils plus ou moins bleus?


Les couleurs sont formées par des ondes électromagnétiques dont la fréquence est plus ou moins longue.

La lumière du soleil est formée par un spectre d'ondes électromagnétiques comprenant toutes les couleurs et qui, ensemble, donnent une lumière blanche.

La glace qui forme les flocons réfléchie bien la lumière.

La neige est composée de millions de flocons et d'air ce qui donne beaucoup de surface réfléchissante et ce qui permet à pratiquement toutes les ondes qui composent la lumière de se réfléchir. La neige apparaît donc blanche.

Les glaciers sont composés de neige tassée, compactée, compressée depuis de nombreuses années.

Plus la glace est compacte, moins il y a d'air et de surface réfléchissante. Il n'y en a plus assez pour que les couleurs à grande longueur d'onde (rouge, jaune, vert) soient réfléchies. Elles sont absorbées par la glace. Seul le bleu qui a une fréquence plus courte est réfléchi tout azimut.

Les glaciers apparaîtront donc plus ou moins bleus selon le degré de compacité de la glace.

Sources:
http://www.lemag.ma/Pourquoi-la-couleur-des-glaciers-est-elle-parfois-blanche-et-parfois-bleue_a51559.html

http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/qr/d/matiere-neige-elle-blanche-3581/

vendredi 9 août 2013

Dag tjuefem / Presque Inndyr - Saltstraumen / 82km


Ayant tout notre temps pour arriver à Bodø, nous avions prévu de faire un détour par l'île de Sandhornøya et de camper au Salstraumen. Mais point de ferry avant 16h15. Tant pis on aura donc fait un détour quand même... pour revenir à notre route initiale.



Alors que Tor se dessape pour se préparer,  arrivent 2 couples de cyclotouristes norvégiens qui se font leur tour annuel de la region depuis Mo i Rana. Ils sont très chaleureux et nous parlent de la fameuse "Arctic race". Une course de vélo où sont représentées toutes les grosses équipes pro. Fin sauf la sky. Mais il y a tous les champions norvégiens.  Fin sauf le meilleur qui a fait forfait. Mais bon, c'est une belle course et l'événement du coin dont tout le monde parle.

Elle dure 4 jours en formant une boucle depuis Bodø qui passe par Fauske et les lofoten. On arrive pile-poil pour la louper puisqu'elle commence aujourd'hui et finit le 11, jour où on prend l'avion. Une course de vélo au-delà du cercle polaire, ça laisse rêveur. Mais au fait, nous aussi on fait du vélo au-delà du cercle polaire! Nous aussi on peut faire la course! Et voilà qu'on se tire joyeusement la bourre dans les côtes...


Par contre le beau temps se fait désirer et nous roulons vraiment sous la pluie pour la 2e fois du séjour. Elle a au moins le mérite de nettoyer nos montures de tout grain de sable. Et malgré le brouillard on devine bien qu'on traverse des paysages post-circopolaroarctiquiens incroyables. Dommage qu'on ne puisse les apprécier à leur juste valeur.  Allez courage, normalement cet aprem il fait beau!


Loupé... mais on arrive quand même au Salstraumen à temps pour la marée descendante. C'est un des plus puissants maelströms du monde.  Comment expliquer? C'est comme si on siphonnait la baignoire et qu'une main invisible remuait le tout pour choper les cheveux qui restent au fond.

Entre temps, les nuages sont enfin partis. Notre dernière (déjà, hélas!) véritable quoiqu'un peu courte étape cycliste  de demain s'annonce donc sous de meilleures hospices.

Dag tjuefire / Ornès - presque Inndyr / 33km


On se réveille trempés et pourtant on n'a pas envie de se lever car dehors il a polaire de faire beau: la pluie tambourine toujours sur la toile. Mais la faim justifiant les moyens nous nous réfugions dans les toilettes pour prendre le petit déjeuner. Le paradis qu'on vous disait!

Puis, plutôt que de passer une sale journée à pédaler sous la mouise, nous préférons rebrousser chemin pour nous installer confortablement dans la bibliotek d'Ornès où nous prendrons notre dose d'internet jusque la fermeture.

Le bibliothécaire est sympa avec ses yeux plein de malice qui sortent de la touffe de poil qu'est sa tête. Non seulement on peut mettre tout notre barda à sécher et nos téléphones à charger mais en plus il demande l'adresse de notre blog. Si tu nous lis, unnskyld pour le sable qu'on a mis partout et tussen takk!



Enfin, on repart sous le soleil... plus ou moins. En tout cas il ne pleut plus. En chemin on croise un finlandais qui arrive de Laponie. Il vient de se faire 1000 bornes en 7 jours oO !! Il est surpris et un peu inquiet quand on lui dit qu'on trouve que c'est plat par ici car pour lui "la montagne se fait de plus en plus grande et les arbres de plus en plus petits". On le laisse alors qu'il va se faire des crêpes. La façon dont il peut bien s'y prendre nous intrigue, mais comme on a peu roulé on préfère continuer.



Et bien sûr, dès que la tente est montée, il se met à pleuvoir. Après les bains dans les lacs, les douches dans les pâtures. .. Allez courage, demain il devrait faire beau!

Dag tjuetre / Svartisen - plage un peu après Ornès / 48km dont 25 de bus.


Ok, le spot de camping était parfait. Vue imprenable sur le glacier, sol plat et confortable. Sauf qu'un relou nuisible s'est invité sans prévenir: le vent.



Et bien sûr, on avait planté la tente de la meilleure façon pour le prendre pleine face toute la nuit. Avec la toile qui claquait et qui se ratatinait sur notre figure, on a eu un peu de mal à trouver le sommeil même en cherchant bien.

Cependant cela ne nous a pas empêché d'escalader l'autre côté du glacier le lendemain matin. Quelles couleurs magnifiques nous offraient la glace. Du bleu pâle au bleu marine en passant par le turquoise. Tantôt le glacier ressemblait à de la mousse de polystyrène plastifiée, tantôt à une meringue au curaçao. La prochaine fois on prendra notre nécessaire a mojito!




Le soleil était toujours de la partie mais les nuages qui s' amoncelaient de part en part nous faisaient un peu peur. En redescendant nous croisons notre famille de parisien toujours aussi souriants. Puis nous regagnons l'office de tourisme de l'autre côté du fjord pour prendre un bus afin de pouvoir traverser le svartisentunnelen, interdit aux vélos. Ce sera le seul que nous ne pourrons pas franchir par nos propres moyens. Alors que nous attendions le bus, nous retombons sur nos adorables français qui, inquiets pour nous qu'il ne nous accepte pas, tiennent a nous donner leur numéro de téléphone. Il seront rassurés quand ils nous redoubleront après le tunnel alors qu'on pique-niquait.




Apres Ornès, nous repérons une plage de sable fin quasi paradisiaque, parce que quand même il manque les palmiers. Tor se voit déjà lire dans le sable et passer la nuit à la belle étoile.  Olav pense farnienter sur une chaise les doigts de pieds en parapluie-cocktail devant un magnifique coucher de soleil. Mais voilà à peine le campement installé qu'il se met à pleuvoir.... changement de plan! On ira finalement se coucher dès 20h00 avec en prime un gommage au sable fin gratuit dans le sac de couchage.

mercredi 7 août 2013

Dag tjueto / Kilboghamn - Svartisen / 22km en ferry - 46km à vélo

On se lève bien plus tôt qu'à l'ordinaire, 8h30, car on veut prendre le ferry tôt afin de pouvoir faire une randonnée sur le deuxième plus grand glacier d'Europe: le Svartisen.

 Arrivés au ferry, on se rend compte que nos efforts matinaux étaient bien futiles vu qu'il n'y a qu'un ferry, à midi... On patiente donc 3h. On en profite pour recharger les portables, faire sécher les vêtements et prendre le petit déjeuner. Un père de famille francais vient discuter avec nous pendant que son fils s'amuse à pêcher comme un manche au bout de la jetée. Ils ont loués un van et voyagent depuis Paris. A 100€ la journée de location plus les frais, ça revient cher mais il n'a pas souvent l'occasion de se payer des vacances. Quand son fils attrape un poisson et qu'il va l'aider, on se demande bien quel métier il fait. On se dit aussi qu'il faut qu'on se mette sérieusement à la pêche...



On embarque enfin et on traverse le cercle polaire, sans tambour ni trompette, accompagnés par un soleil douillet. On attaque de l'autre côté par un montée à 11% mais la suite est plus clémente. C'est peut-être un peu plus sauvage, plus reculé ici, mais pas fondamentalement différent. Il y a toujours des arbres, des champs... et pas encore un seul ours polaire en vue. Et surtout, on veut voir des élans (pour aller plus vite dans les côtes)!



 On avance encore à bon rythme et on avale 28 bornes sans nous en apercevoir. On avance si bien qu'on arrive même à prendre le dernier ferry pour le Svartisen.





On campera donc au pied du glacier ce soir ! Un spectacle de dingue s'offre à nous: une langue du glacier s'épand, figée, à 20m au dessus du niveau de la mer. On met une bière au frais dans le lac "glacière" qui en découle. Une Westvleteren 12 qu'on avait mis de côté pour l'occasion. Puis, après avoir mangé dans le plus beau restaurant du monde, on se met en tête de gravir la montagne jusqu'au glacier.



Il est 21h30 mais on a le temps car le jour ne tombe vraiment qu'à 23h30. L'endroit est tout à nous, rien qu'à nous ! En revenant dans les bois à la nuit tombée on est contents comme des gosses faisant les 400 coups.




 Journée parfaite. On a certainement atteint le summum de l'apogée du paroxysme de notre voyage ! Mais on ne sait jamais, la Norvège est si pleine de surprises..


Dag tjueen / Mo i Rana - Un champ apres Mo i Rana - Un champ avant Kilboghamn / 25 + 75 km

Fin Dag Tjue

On est accueilli a Mo i Rana par une chaleur étouffante et 2 cyclotouristes anglais de Southampton avec qui on discute un moment. Il fait tellement chaud, à moins de 100km du cercle polaire, qu'on engloutit un pot entier de Ben et Jerry (ce que Tom n'a jamais réussi a faire) avant de reprendre les vélos pour trouver un endroit sympa où dormir car après 20h de train, on est un peu claqués...

 Après 25 km, on trouve un champs qu'une fermière norvégienne, son affectueux rottweiler et ses amis russes et lettons veulent bien nous prêter. On peut enfin se reposer allongés. La tente se pète un genou aussi. Désormais on a une tente de pirate avec une jambe de bois!



Dag Tjueen

La route n'est pas tout a fait plate mais elle est beaucoup moins hystériques que dans les fjords du sud et c'est très agréable. En plus on a un petit vent dans le dos fort sympathique. On s'enquille donc 75km sans presque s'en apercevoir. On a même eu le temps de prendre notre temps et de multiplier les arrêts. Et en passant devant l'île d'Aldra, nous avons même ralenti la cadence, sans concertation, tellement le paysage était à couper le souffle.

 Tor était comblé: l'horizon s'ouvrait sur la mer parsemée d’îles à perte de vue et la route se faisait moins rebelle. Nous campons un peu avant Kilboghamn où nous prendrons le ferry pour continuer notre route. Demain est un grand jour car nous traverserons le cercle polaire.



Tor va donc se coucher tôt, 'fin c'est surtout à cause des "midges", ces petits moucherons féroces qui ne nous laissent pas tranquilles tandis qu'Olav apprend le stoïcisme en mettant quelques habits Olav-linge dans un torrent et tant pis s'il doit finir Tor-se poil. Il espère, tout en effectuant un génocide de moucheron zombies (un de tué, 10 qui se relèvent) que la météo lui fera le beau cadeau de pouvoir porter des vêtements propres demain depuis... pff, longtemps!

samedi 3 août 2013

Dag nitten og tjue / un peu avant Trollstiveg - Åndalsnes à vélo, Åndalsnes-Dombås-Trondheim-Mo i rana en train / 25km, plein


On doit être les randonneurs, que ce soit à pied ou à vélo, les plus branleurs de la Norvège. Encore une fois, on se lève vers 9h30 et on ne démarre qu'à 11h30. Faut dire qu'on en a profité pour sécher nos affaires, le vent ayant chassé les nuages pour faire apparaître un soleil plutôt chaleureux.

Et puis on a le temps puisqu'il ne nous reste qu'une trentaine de km  pour aller jusqu'à Åndalsnes. On finit d'abord la montée entamée hier puis on se jette dans la déroutante Trollstiveggen (l'échelle des Trolls) pour continuer sur notre lancée vers notre but de la journée. C'est passé vite!



Dommage car c'est notre dernière étape à vélo dans cette partie de la Norvège avant un transfert en train de 20h dont 10h d'attente pour les changements. Malgré tout on s' en sort bien parce que prendre le train avec nos vélos n'était pas gagné d'avance. Mais grâce à la décontraction norvégienne, c'est plutôt en bonne voie (2 si vous voulez tout savoir).

La désagréable guichetière de Bergen nous avait dit qu'il n'y avait plus de place pour les vélos, qu'il faudrait s'arranger avec le contrôleur. Étant donné que notre train nous attendait à Dombås à 4h00 du mat', ça nous tentait moyen de se retrouver comme deux ronds de flanc sur le quai de la gare de cette espèce de ville-aire d'autoroute si on tombait sur un contrôleur aussi bien luné qu'elle.

Nous nous sommes donc rendus à la gare d'Åndalsnes où un bonhomme jovial et moustachu nous a fait toutes les réservations nécessaires tout en discutant du festival de la ville (raumarock), en répondant au téléphone et en s' occupant d'une mystérieuse sonnerie dans la salle du fond. Il nous a procuré une réservation  alors que les places vélos étaient toutes prises et même trouvé une place sur un train qui n'était pas sensé les prendre. Bref il nous a sauvé la vie. Si tu nous lis, tussen takk, mec, tussen takk!

Et puisqu'il nous reste un peu de temps, allons visiter cette petite ville festive. On trouve la plage et comme l'eau n'est pas trop salée (à cause de toutes les cascades, rivières et autres cours d'eau qui déversent des tonnes d'eau en provenance directe des glaciers) nous ne décidons pas de nous y baigner simplement mais de carrément nous y laver. Les autres passagers du train n'auront pas trop à souffrir de notre odeur!



Arrivés à Dombås, on a 9h30 à perdre et il n'y a pas vraiment grand chose à faire. Alors on fait comme toute la jeunesse désoeuvrée du coin on va traîner au skatepark et Tor nous dégotte une scène de théâtre abandonnée dans la nature. Ce sera là le théâtre de notre pique nique. Puis, à la nuit tombée, nous retournons essayer de dormir à la gare.



Elle est ouverte et chauffée toute la nuit. Il ne sont pas en restriction budgétaire ici... Un chef de gare me demande à un moment si je prends le train, certainement pour s'assurer que je ne suis pas un squatteur. Je réponds simplement oui et il ne vérifie pas mon billet. C'est ça qui est agréable en Norvège. On te crois sur parole, on fait confiance. Tu ne te sens pas constamment potentiellement en Tor. On a du croiser 2 bagnoles de flic pour l'instant et d'ailleurs, je remarque qu'il n'y a pas une seule caméra de surveillance dans ce hall.  Du coup on fait confiance aussi. On laisse nos vélos n'importe où sans les attacher en toute tranquillité d'esprit. Le luxe!

Et maintenant nous sommes à Mo i Rana, à une centaine de kilomètres du cercle polaire arctique où il fait une chaleur tropicale!

Dag atten / Geiranger - un peu avant Trollstiveg / 60 km


Si un jour un cinéaste voulait faire une adaptation de "the color of magic" de Terry Pratchett, (un parodie d'heroic fantasy où un apprenti mage décide de faire du tourisme dans un monde à la Willow), c'est à Geiranger qu'il faudrait la tourner. Dans un lieu digne des décors du seigneur des anneaux s'élèvent des hôtels hideux, foisonnent des boutiques souvenirs et accostent de gigantesques bateaux de croisière que l'on observe s'amarrer tandis qu'on déjeune et que les canots font la navette pour décharger leur flot de touristes trop longtemps prisonniers sur ces villes flottantes.

L'ambiance générale est détendue mais les jambes frétilles car aujourd'hui on repart enfin pour une vraie étape de vélo. Il faut d'abord se taper l'ascension de la route des aigles. 11 lacets qui partent de 0m pour atteindre 600/700m d'altitude en 5km.



On s'attaque donc à la pente dès un très matinal 11h30. On grimpe au milieu des bus et des campings-car qui nous crachent leur gaz noir en plein nez mais finalement les touristes ça a du bon: on se fait encourager à l'internationale tout du long. Et quand Olav arrive en haut, Tor-se nu, il se fait prendre en photo, se fait filmer et une américaine qui le trouve "fit" vient le congratuler. Tor quant a lui se fait applaudir, son arrivée en danseuse ayant été fort appréciée d'une autre américaine.

La suite est plus calme: descente vers Linge pour prendre un bac puis remontée douce mais ferme vers la Trollstiveg. On peut enfin savourer le spectacle qui nous entoure à sa juste mesure.

Comme a on a deux jours pour faire 84km, on pose la tente dès qu'on se sent fatigués auprès d'une cascade au pied des glaciers sur le dos d'un troll que Tor ne trouvera pas tellement confortable puisque son matelas se dégonfle.



Le vent fait n'importe quoi avec les nuages qui vont et qui viennent constamment, qui passent entre 2 cimes puis reviennent tout à coup en brouillard et repartent aussitôt sans prévenir. C'est beau mais on ne fait pas long feu puisqu'à cause de lui il est impossible d'en allumer un.

Dag sytten / Sogndal - Geiranger / 4km à vélo, trop en bus et ferry


Quelle honte aujourd'hui, on a fait que du bus et du ferry. Dans un sens tant mieux puisque le temps n'était pas des plus agréables.

Malheureusement, c'est pas la même chose en bus. La vitre qui nous sépare de l'extérieur nous déconnecte du panorama. Ca va trop vite les paysages défilent sans qu'on est le temps d'appréhender toute leur majestuosité. On passe devant de magnifiques glac... zzzzooom! Ils ne sont plus là.



Mais Tor s'en fout. Il roupille en ignorant le magnifique paysage  que l'on traverse. Finalement, il  raison, on est tellement secoués qu'on ne peut pas faire grand chose d'autre.

En ferry c'est un peu mieux. Sur le port on a vu un couple de petits vieux adorables qui étaient en train de pêcher. Le temps qu'on embarque, ils avaient attrapé un énorme saumon.


Puis on arrive à Geiranger, soit disant le plus beau fjord du monde, mais Olaf n'a pas eu sa dose de vélo et grommelle que tout est moche.

Allez n'y pense plus, on a encore gagné 2 jours!