Nom de code des - 30 - soldats:
Dragon +
Matou -
tandem Gitane des 70's /
Lydr /
MissLydr / Priscille /
Jéjé /
JJ92 /
Nikkoh / Julien /
Jeankri /
Ronpub /
Mamronpun / Escapop / Escacopain /
Antoine /
Marine /
Nils / Pauline /
Sysy / Sysy 2 /
Butchu /
Nad /
Satory / Transhumance / Mini-transhumance /
Sebt /
Lojo /
Tom-le-Belge /
Gabisnak /
Potagab
Guest star
Tractopelle -
X-tra cycle
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Départ de l'opéra |
Butin:
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Des bières qui attendent leurs porteurs... |
8 caisses
Compte-rendu "Cool raoul"
Je retrouve avec plaisir le trajet de l’édition 2013 : rapidement, nous
arrivons dans une « banlieue » où la campagne et la ville se mélangent
plaisamment. Puis c’est la halte au supermarché de la bière de Bizet où
les clients échangent des chariots de caisses de bouteilles vides contre
des caisses de bouteilles pleines : impressionnant ! Sous je ne sais
quel prétexte, Tractopelle se verra refuser les siennes (boarf, pourtant il en avait à peine deux caisses de 48)
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Certains aiment rouler léger #1 |
Le groupe se scinde pour suivre deux itinéraires différents : La
Cordillière des Flandres, que j’avais fait l’an dernier et la Cool
Raoul, que je vais découvrir.
Par de petites routes d’une campagne vallonnée, me rappelant celles de
mon Vaucluse natal -hormis le paysage- nous arrivons facilement à
Bailleul. Arrêt sur la Grand Place où nous retrouvons celles et ceux
prenant la randonnée en cours, puis reprise de la balade en piquant vers
le Mont des Cats, grosse colline surmontée du pylône d’un relais audiovisuel.
Par cette face, la pente est douce mais l’itinéraire d’accès se termine
par un raidillon dans lequel nous devons mettre pied à terre, notamment
car sa partie médiane est en terre. Heureusement il est aussi raide que
bref et nous pouvons vite remonter en selle. C’est arrivés en haut que
nous constatons que notre ami « camionneur » peut enfin se débarrasser
dans un conteneur à verre des bouteilles vides qu’il trimballait depuis
Lille
Pause casse-croûte/ bière/ café à la brasserie du Mont, où on nous
refusera le service du déjeuner sous prétexte de risques de pluie… alors
même que le ciel se dégage enfin et que le soleil nous incite à nous
tartiner de crème solaire.
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Auberge du Mont des Cats |
Ceux qui avaient réservé les bières auprès des broers de l'abbaye partent les premiers, suivis du gros de la troupe (non, ça n’était pas moi, je suis juste un peu enveloppé, et de toute façon personne n'était gros) Ce départ est malheureusement trop vite stoppé par la chute du plus jeune d’entre nous (moins de 10 ans ?)
dans la descente vers Berthen qui nécessite l’intervention des secours.
C’est l’occasion de constater qu’il n’est pas évident de préciser où
l’on se trouve et qu’il est difficile de se comprendre au téléphone. (bilan
: chute sérieuse avec traumatisme mais a priori sans séquelles hormis
des plaies superficielles, des « pizzas » en jargon cycliste)
Après évacuation de la victime accompagnée de son père, reprise de la
balade avec le moral un peu en berne comme disent nos ami(e)s suisses.
Heureusement, la campagne belge est riante sous le grand soleil, offrant
un plaisant patchwork de cultures et de prairies pour l’élevage,
essentiellement de bovins. Ce qui n’empêche pas de sentir parfois,
venant de derrière des haies, les puissantes effluves d’élevages moins «
naturels », sans doute des porcheries.
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Arrêt près d'une houblonnière |
Nous traversons des houblonnières, signe que nous approchons du but, plus exactement de Poperinge que nous atteignons via un RAVEL. De là, nous sommes bien vite à l’Abbaye de Saint Sixtus (Ses moines et Lui soient bénis) que nous abordons via l’arrière de l’estaminet opportunément situé juste en face, véritable usine à touristes (bière de l’abbaye, mais aussi nougat(s), spéculoos, gel douche et shampoing, produits de beauté au lait de jument, etc.) Nous en repartons après avoir bu à la santé de l’accidenté, puis la notre et enfin à la gloire du Saint Patron de ce lieu.
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Sur la pelouse de In de vrede |
Sur le chemin du camp scout qui a accepté de nous accueillir (nous n’acceptons pas les groupes avait prévenu le camping d’Ypres )
nous faisons halte pour des courses à Vlamertinge : fruits, légumes,
viande, pain, etc. nous avons fait tourner l’économie locale.
- Guidon d’or pour la boulangère qui, en plus de notre
commande, nous a fait cadeau de tous les petits pains ronds qui
allaient lui rester sur les bras vu l’heure tardive (mais bon, quand
même…)
- Clou rouillé pour le gérant du Bistrot de Gilde venu nous demander de déguerpir et plus vite que cela du porche d’accès à son établissement où nous avions trouvé refuge alors qu’il s’était mis à dracher des hallebardes.
Si vous voulez laisser des commentaires, en flamand ou hollandais de
préférence … L’un de nous lui a malicieusement répondu qu’on hésitait à
se restaurer chez lui mais que vu la qualité de son accueil on irait
voir ailleurs. Je ne suis pas certain qu’il ait compris. Mais bon, quoi
qu'il en soit que pouvait-il faire face à 20 personnes qui de plus se
poussaient pour laisser entrer les véhicules…
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Campement |
La grosse drache passée, nous reprenons la route et arrivons rapidement
au camp scout : une vaste prairie où planter un régiment de tentes et
sous les arbres un confortable chalet en bois :
- Terrasse couverte et éclairée
- Salle hors sac avec évier, frigo, radiateur, plaques de cuisson vitrocéramique à commandes tactiles
- WC séparés avec stock de PQ et radiateur pour l’hiver
Le barbecue, apporté par Lydr2Douai sur son Douze, est vite allumé, les
salades de tomates et de pâtes préparées, les viandes grillées… On se goinfre restaure, discute bière avec un éminent spécialiste du brassage
personnel, règle nos comptes avec l’organisateur (bières, camping)
avant d’allumer un feu de camp près des tentes afin de conserver
l’esprit scout : quelques gouttes de pluie ne gâcheront pas la fête.
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Certains aiment rouler léger #2 |
Le lendemain, après une excellente nuit
réveil sous un ciel qui se dégage progressivement pour laisser place au
grand bleu ensoleillé. Les tentes sont pliées quasiment sèches et après
nous être enduits de crème solaire (et de mitosyl pour certains ) nous partons, certains bien lestés (pour
ma part 2,75 L : 6 bouteilles 33cl de 12° en direct de l’abbaye, 6
bouteilles 33cl de 8° achetées deux fois plus cher à l’estaminet, 1
bouteille 75cl de Wambrechies aromatisée au genièvre achetée au
supermarché de la bière)
Cela n’empêche pas de mener la chasse au Raymond lorsque l’occasion se présente : c’est trop tentant en faux plat descendant
Cet itinéraire retour me parait plus agréable que celui de l’édition
2013 : petites routes, RAVELs, re-petites routes jusqu’à nous retrouver
au bord de la Deûle pour la fête de cette rivière. Flonflons, bateaux
fleuris, bière fraîche à la terrasse d’une taverne …
Dommage que le chemin de halage le long de cette rivière soit en (bien trop)
moyen état: ça gâche le plaisir que l’on a d’y rouler, en tout cas
avec mon chargement et les pneus fins donc gonflés un peu « raide » (et si les Durano+ et Marathon+ étaient souples, ça se saurait )
Arrivée à Lille par le verdoyant et immense parc de la Citadelle qui
mériterait une visite à lui tout seul. Slalom entre les piétons,
cyclistes venus en foule profiter de sa fraîcheur.
Au moment de nous séparer, j’ai la surprise de voir arriver Jean-Baptiste, le fondateur du Grand 8, pour lequel je suis (potentiel) guide cycliste sur Paris, en tête d’un petit groupe de touristes étrangers.
Notre propre groupe se disloque à son tour : rendez-vous pour l’édition 2015 !
Mais d’ici là, je me ferais bien un raid bières à Bizet quand mon stock actuel touchera à sa fin…
Mon diaporama
PS : grâce à Nico nous avons enfin pu percer de visu le mystère de la composition des Fricadelles... ça fait envie ...
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Tissu conjonctif soit tout ce qui n'est pas du muscle: peau, nerfs, yeux... Miam, miam ! |
JJ92
Compte-Rendu "Cordillère"
Les merdes se sont enchaînées le samedi:
- mon bricolage sur l'attache remorque à refaire à la hâte juste avant le départ.
- Jéjé qui perd son barda peu après.
- Le combat contre les têtes de rayons qui ont kidnappé la chaîne du tandem et qui ne voulaient pas la rendre.
- les zythocycleurs qui se perdent avant l'arrivée au mont des Cats.
- La chute du petit
- Le moine suspicieux qui ne veut pas confier 8 caisses de bière à un commando de 5 personnes muni d'une seule remorque. Je ne comprends pas pourquoi...
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Et pourtant les moines sont cyclistes aussi... |
- Les zythocycleurs qui se perdent sans qu'on s'en rende compte.
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Groupe dissident |
- L'orage qui force le peloton à l'immobilité...
Je me demandais vraiment ce qui allait nous tomber dessus par la suite!
Mais en même temps que les gros nuages menaçants s'éloignaient, les
avaries se sont dissipées et la soirée au camping s'est déroulée de
manière sereine même si tout le monde était forcément un peu inquiet.
Surprise le lendemain, les orages annoncés se sont dégonflés et c'est
sous un soleil radieux que l'on rejoint Lille par les chemins
bucoliques. Les nouvelles du petit sont rassurantes. Le retour se passe
dans la bonne humeur.
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Bouchon sur le Ravel ! |
Finalement, l'édition 2014 a quand même été réussie grâce au remarquable
bon esprit de chacun et surtout au respect des traditions: on a eu un
souci mécanique dans la même côte que les années précédentes, on n'a
encore une fois pas pu faire le Mont Kokereel faute de temps et Jeankri a
mangé son potsjevlees.
Bonus:
L'article de Sysy sur son blog de vadrouillages
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