Le vélo qui fait voyager

mardi 25 août 2015

Istanbul: tchok trafik, tchok problem!

C'est ce que répète inlassablement le chauffeur de taxi de Virág et Palinka, coincés dans les fameux istanbouteillages.


C'est le bazar... aux épices !

Ils ne sont plus à ça près. Palinka était fatiguée et Kiyiköy leur paraissait être un bon endroit pour conclure leur périple. Alors ils viennent de passer 4 heures dans un bus pour arriver à Istanbul.



Quand ils reprendront le vélo, et ils ont hâte!, la circulation ne sera pas un problème.


Il n'y a pas d'infrastructures spécifiques dans le centre mais il suffit de suivre les voies de tram et de prendre les petites rues pour être assez tranquille.
 
Après Bram Stoker en Transylvanie, voici Tram Stalker à Istanbul
Ailleurs, il faut juste garder en tête que l'automobiliste istan-bullit ne respecte à peu près aucune signalisation sauf les feux rouges et la plupart des sens interdits. Ça klaxonne à tout va, mais sur la voirie comme partout ailleurs, tout se marchande et tout s'arrange. Il y a donc très peu d'agressivité. C'est quand même impressionnant et on n'y trouve pas beaucoup de vélos. Les pentes de Taksim, qui n'ont rien à envier à celles de San Francisco, ont certainement leur mot à dire là-dedans aussi.


Ils trouvent leur 1ère piste cyclable du côté asiatique. C'est une véritable piste cyclable puisqu'elle est très mal fichue: discontinuité et fin brutale devant un grillage. Elle a déjà le mérite d'exister et c'est ici que se trouvent la plupart des cyclistes.

Vendeur de thé ambulant le long de la côte
Virág n'est pas venu à Istanbul par hasard. Il avait un objectif. Lors de son premier voyage à vélo en Irlande un allemand d'origine indienne lui avait enseigné les règles du backgammon (appelé tavla ici) qu'il avait lui-même apprises au Japon. Depuis il avait toujours voulu voir des joueurs faire rouler les dés et claquer les pions dans les cafés d'Istanbul. C'est un jeu très populaire ici qui fait partie intégrante de la culture. Mais pas de chance, la plupart des istanbouillotes ont trop chaud pour jouer et ils n'en voient que très peu.


Pour se consoler, il trouve un superbe plateau de tavla au grand bazar. Le vendeur en demande un prix mirobolant mais grâce à la ténacité de pitbull de Palinka, le marchand finit par baisser son prix de plus de 50%. Chose quasi impossible à réaliser selon leur hôte istanbouilloire mais ils se sont vites faits aux coutumes locales.


Ce qui pose le plus de problème à Virág et Palinka ici comme dans les précédents pays traversés, c'est l'anglais. Personne ou presque ne le parle. Souvent, on leur demande s'ils parlent russe et surtout l'allemand. D'ailleurs, le mot international le plus utilisé à Istanbul est "aufwierdersehen". Il veut tout dire: au revoir, merci, bonjour, s'il vous plaît, quel beau vélo, ma grand-mère fait du ski, ... Barrez la mention inutile!


Et comme il faut déjà reprendre l'avion pour rentrer en France, il semble approprié pour être le mot de la fin. Aufwiederzehen, Istanbul!

2 commentaires:

  1. blog magnifique, interressant .
    bravo Flo !! j'ai voyagé avec vous sauf que je n'avais pas trop chaud.
    thank you so much

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  2. Merci j'ai voyagé aussi et surtout bien rigolé
    A bientot les Profs et bonne double rentrée

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