Le vélo qui fait voyager

samedi 27 juin 2015

Westvleteren - Mission 3 - 9 juin 2012

Nom de code des - 12 - salopards :  

Dragon - monoroue / Lydr - monoroue / sebt (depuis Lille) / Gabisnak / Nikkoh - monoroue / Georges / Ronpub - Croozer / Mamronpub / John Doe / Jeankri / Jéjé / Arno (qui n'aime pas le vélo)

Départ de l'opéra

Butin

3 caisses de 24 + 22 mini-packs de 3

Attente au Drive in' de la bière

Compte-rendu:

Bah alors? Ils sont où les vélotrappistes ?! Ils dorment?

Faut comprendre, 138 bouteilles* de Westvleteren les attendaient à l'abbaye. Mais 115 km, 3 monts et surtout un vent de face monstrueux les séparaient.
Un vent de face monstrueux
 Ah si, le vent nous a été favorable une fois, ce qui nous a permis de maintenir un petit 35 à l'heure sans effort en papotant de l'Italie, Florence et Rome... C'est dire si on souffrait quand on l'avait de face ! Mais ce ne fut qu'une balade de santé pour un certain Georges (qui faisait quand même moins le malin au barbecue !).

Que d'aventures sur cette vélotrappiste d'anthologie!

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Tout a commencé par cette dame au drinks du Bizet où l'on ramenait les consignes qui nous propose une petite dégustation de St Isdebald dès 10h30 et qui se choppe (jeu de mot!) un formidable fou rire en voyant Lydr et son chapeau à clochettes. Enhardis par cette première pression, un groupe fait scission pour aller taquiner le mont Kemmel alors qu'on avait décidé d'éviter soigneusement tout dénivelé ambitieux à cause d’Éole. Mais juste avant la terrible grimpette, Arnaud se rend compte après un faux-plat ascendant que finalement le vélo c'est pas pour lui. Il poursuit néanmoins ses efforts à son rythme tout en nous traitant de grands malades car on se tire la bourre malgré les remorques. Mais tous les esprits se calment rapidement quand on se souvient qu'après le Kemmel, il reste encore 2 monts à gravir, ce que j'avais omis de préciser. Ça plus le vent...

Course aux Raymonds

On joue au chat et à la souris avec un groupe de sympathiques Raymond flamands en mode pépère qui empruntent le même itinéraire que nous sur quelques kilomètres. Eux vont jusque Ostende et on se sépare définitivement au Mont des Cats où nous retrouvent Gabisnak, les Punbs et Gégé. On pique-nique en arrosant le tout de la bière des moines locaux tandis que certains s'enfilent carrément un potjevleesch.

A l'auberge du Mont des Cats

Vue depuis l'abbaye du Mont des Cats
Enfin, on repart pour le dernier bout de route. Le temps presse car avec le vent, notre départ tardif et notre escale au Bizet, on a plus d'une heure de retard sur l'horaire. Ronpub tente de nous guider sur un parcours plus plat et plus court, mais 2 d'entre nous, caracolant en tête, loupent une bifurcation. Une nouvelle scission se produit car les échappés n'entendant pas nos appels, il est plus simple de partir à leur poursuite. 5 dissidents empruntent donc une route peu flatteuse mais roulante et directe et parcourront en une vingtaine de minutes les 10 derniers kilomètres qui les séparent de leur but tandis que le gros du peloton profite de petites routes champêtres.

On se retrouve au drive-in de la bière et après la prise du butin, on aperçoit un vélo-bar. Georges n'en croit pas ses yeux et est obligé de le toucher pour avérer son existence.

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Nous allons célébrer cela tous ensemble en dégustant une 12 ou une 8 à l'estaminet en face. Mais il faut déjà repartir car il est 17h. On perd alors 2 co-équipiers. L'un prend la direction du grand nord et se bouffera 2h d'un vent de face infatigable en solitaire. L'autre, rejoint par sa femme, repart tranquillement en voiture.

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Le retour est plus calme. Le vent souffle toujours de travers mais nous est cette fois-ci légèrement favorable. Seulement, en voulant s'arrêter sur le bas-côté pour laisser passer un tracteur, Ronpub perd pied et disparait au fond d'un watergang caché par la végétation. Le vélo sur lui. Et, tel une tortue retournée sur sa carapace, il ne peut plus bouger. On vole à son secours. Malheureusement, n'ayant pas le sens des priorités, personne ne pense à prendre de photos. Heureusement, on l'extirpe de sa mauvaise posture avec seulement quelques piqûres d'orties et le bras légèrement humide.

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A Ypres, on laisse 2 coéquipiers de plus à la gare. Ils auraient bien aimé continuer, mais ils sont raisonnables car quelques douleurs se font sentir. Votre serviteur, Ronpub, Lydr, le fixiste teuton, Georges, Gabisnak et ... ARNO qui trouve que finalement le vélo c'est pas si mal quand c'est plat poursuivent donc tranquillement le charmant itinéraire préparé de main de maître par Ronpub. On se dit que le barbecue sera prêt lorsqu'on sera rentré mais sos78, restée à Lille, s'inquiète car personne ne répond chez les punbs. Eh oui, Mamronpun et Gégé ayant loupé leur connexion à 30 secondes près à la disgrâce de cette sa%$£*@#pe de contrôleuse, n'arriveront à Lille qu'un quart d'heure avant nous.

 Le reste du parcours se fait sans encombres à l'exception d'un bras de ma remorque qui se décroche dans une descente alors que j'étais lancé à 63 km/h et que j'allais pourrir Georges et Sebt dans la montée et d'un passage de passerelle un peu technique pour gagner 20 secondes et éviter 100m de détour. On passe cette difficulté dans la bonne humeur et les gens que l'on rencontre, comme tous ceux que l'on a croisé tout au long de la journée, ne sont que sourires et gentillesse.

Un Dragon poursuivi par Saint Georges

Enfin, nous arrivons à destination vers 21h et comme toute aventure qui se respecte, on a clôturé celle-ci autour d'un banquet auquel nous ont rejoint Sos78, Guitare, Loreleï et Mr_L. En résumé, une bien belle journée en compagnie de personnes formidables !

*138 bouteilles: 3 caisses de 24 + 22 mini-packs de 3. On aurait pu en prendre encore plus à l'estaminet, mais pris par le temps et face à une file interminable nous avons passé notre chemin.

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