Nom de code des - 12 - salopards :
Dragon -
monoroue /
Lydr -
monoroue /
sebt (depuis Lille) /
Gabisnak /
Nikkoh -
monoroue /
Georges / Ronpub -
Croozer /
Mamronpub /
John Doe /
Jeankri /
Jéjé / Arno (qui n'aime pas le vélo)
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Départ de l'opéra |
Butin:
3 caisses
de 24 + 22 mini-packs de 3
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Attente au Drive in' de la bière |
Compte-rendu:
Bah alors? Ils sont où les vélotrappistes ?! Ils dorment?
Faut comprendre, 138 bouteilles* de Westvleteren les attendaient à
l'abbaye. Mais 115 km, 3 monts et surtout un vent de face monstrueux les
séparaient.
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Un vent de face monstrueux |
Ah si, le vent nous a été favorable une fois, ce qui nous a
permis de maintenir un petit 35 à l'heure sans effort en papotant de
l'Italie, Florence et Rome... C'est dire si on souffrait quand on
l'avait de face ! Mais ce ne fut qu'une balade de santé pour un certain
Georges (qui faisait quand même moins le malin au barbecue !).
Que d'aventures sur cette vélotrappiste d'anthologie!
Tout a commencé par cette dame au drinks du Bizet où l'on ramenait les
consignes qui nous propose une petite dégustation de St Isdebald dès
10h30 et qui se choppe (jeu de mot!) un formidable fou rire en voyant
Lydr et son chapeau à clochettes. Enhardis par cette première pression,
un groupe fait scission pour aller taquiner le mont Kemmel alors qu'on
avait décidé d'éviter soigneusement tout dénivelé ambitieux à cause d’Éole. Mais juste avant la terrible grimpette, Arnaud se rend compte
après un faux-plat ascendant que finalement le vélo c'est pas pour lui.
Il poursuit néanmoins ses efforts à son rythme tout en nous traitant de
grands malades car on se tire la bourre malgré les remorques. Mais tous
les esprits se calment rapidement quand on se souvient qu'après le
Kemmel, il reste encore 2 monts à gravir, ce que j'avais omis de
préciser. Ça plus le vent...
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Course aux Raymonds |
On joue au chat et à la souris avec un groupe de sympathiques Raymond
flamands en mode pépère qui empruntent le même itinéraire que nous sur
quelques kilomètres. Eux vont jusque Ostende et on se sépare
définitivement au Mont des Cats où nous retrouvent Gabisnak, les Punbs
et Gégé. On pique-nique en arrosant le tout de la bière des moines
locaux tandis que certains s'enfilent carrément un potjevleesch.
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A l'auberge du Mont des Cats |
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Vue depuis l'abbaye du Mont des Cats |
Enfin, on repart pour le dernier bout de route. Le temps presse car avec
le vent, notre départ tardif et notre escale au Bizet, on a plus d'une
heure de retard sur l'horaire. Ronpub tente de nous guider sur un
parcours plus plat et plus court, mais 2 d'entre nous, caracolant en
tête, loupent une bifurcation. Une nouvelle scission se produit car les
échappés n'entendant pas nos appels, il est plus simple de partir à leur
poursuite. 5 dissidents empruntent donc une route peu flatteuse mais
roulante et directe et parcourront en une vingtaine de minutes les 10
derniers kilomètres qui les séparent de leur but tandis que le gros du
peloton profite de petites routes champêtres.
On se retrouve au drive-in de la bière et après la prise du butin, on
aperçoit un vélo-bar. Georges n'en croit pas ses yeux et est obligé de
le toucher pour avérer son existence.
Nous allons célébrer cela tous ensemble en dégustant une 12 ou une 8 à
l'estaminet en face. Mais il faut déjà repartir car il est 17h. On perd
alors 2 co-équipiers. L'un prend la direction du grand nord et se
bouffera 2h d'un vent de face infatigable en solitaire. L'autre, rejoint
par sa femme, repart tranquillement en voiture.
Le retour est plus calme. Le vent souffle toujours de travers mais nous
est cette fois-ci légèrement favorable. Seulement, en voulant s'arrêter
sur le bas-côté pour laisser passer un tracteur, Ronpub perd pied et
disparait au fond d'un watergang caché par la végétation. Le vélo sur
lui. Et, tel une tortue retournée sur sa carapace, il ne peut plus
bouger. On vole à son secours. Malheureusement, n'ayant pas le sens des
priorités, personne ne pense à prendre de photos. Heureusement, on
l'extirpe de sa mauvaise posture avec seulement quelques piqûres
d'orties et le bras légèrement humide.
A Ypres, on laisse 2 coéquipiers de plus à la gare. Ils auraient bien
aimé continuer, mais ils sont raisonnables car quelques douleurs se font
sentir. Votre serviteur, Ronpub, Lydr, le fixiste teuton, Georges,
Gabisnak et ... ARNO qui trouve que finalement le vélo c'est pas si
mal quand c'est plat poursuivent donc tranquillement le charmant
itinéraire préparé de main de maître par Ronpub. On se dit que le
barbecue sera prêt lorsqu'on sera rentré mais sos78, restée à Lille,
s'inquiète car personne ne répond chez les punbs. Eh oui, Mamronpun et
Gégé ayant loupé leur connexion à 30 secondes près à la disgrâce de
cette sa%$£*@#pe de contrôleuse, n'arriveront à Lille qu'un quart
d'heure avant nous.
Le reste du parcours se fait sans encombres à l'exception d'un bras de
ma remorque qui se décroche dans une descente alors que j'étais lancé à
63 km/h et que j'allais pourrir Georges et Sebt dans la montée et d'un
passage de passerelle un peu technique pour gagner 20 secondes et éviter
100m de détour. On passe cette difficulté dans la bonne humeur et les
gens que l'on rencontre, comme tous ceux que l'on a croisé tout au long
de la journée, ne sont que sourires et gentillesse.
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Un Dragon poursuivi par Saint Georges |
Enfin, nous arrivons à destination vers 21h et comme toute aventure qui
se respecte, on a clôturé celle-ci autour d'un banquet auquel nous ont
rejoint Sos78, Guitare, Loreleï et Mr_L. En résumé, une bien belle
journée en compagnie de personnes formidables !
*138 bouteilles: 3 caisses
de 24 + 22 mini-packs de 3. On aurait pu en prendre encore plus à
l'estaminet, mais pris par le temps et face à une file interminable nous
avons passé notre chemin.
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