Le vélo qui fait voyager

lundi 25 août 2014

Rámon y Carmen retournent à l'état sauvage

Les négociations avec Rámon y Carmen ne durent pas très longtemps. Les vélos n'ont même pas besoin de poser une bombe. Tout ce qu'ils laissent éclater, c'est leur joie! Ils vont pouvoir aller jusque Pamplona!

Manif vélo à Bilbao

Ils quittent Bilbao par le nord et découvrent l'envers du décor alors que des kilomètres et des kilomètres de friches industrielles défilent. Il reste encore du boulot à faire pour que Bilbao se remette complètement!



Peu à peu la côte sauvage reprend quand même ses droits et ils arrivent à un camping près d'une plage pour passer la nuit. Mais les prix sont abusifs: 24€ la nuit sur une sorte de terrain vague avec des sanitaires peu entretenus... C'est bien parce que c'est le seul de la région.


Puis, ils rejoignent Gernika, la ville du tableau de Picasso, en traversant des forêts d'eucalyptus. Il ne manque que les koalas pour se croire en Australie.

 
 
Cette fois-ci ils restent en auberge de jeunesse. Ils sont sur le "camino" et tout le monde les prend pour des pèlerins de St Jacques de Compostelle. Buon camino par ci, buon camino par là. Cest bien gentil mais ça énerve particulièrement Rámon. Il trouve que les pèlerins sont des moutons privilégiés (hébergement quasi gratuit si on prouve son appartenance au clan, réductions en veux tu en voilà) dont la transhumance d'un autre âge est réglée comme un coucou suisse et ennuyeux (fléchage partout, topoguides avec étapes prédéfinies). Chacun est libre de faire le camino si ça l'enchante mais qu'on ne vienne pas confondre Rámon avec un pèlerin!


Peace, Rámon!
 L'auberge est plutôt sympathique et ne revient pas beaucoup plus cher que le camping. Carmen est d'autant plus ravie qu'ils ont un dortoir à eux tout seuls et qu'elle peut améliorer son espagnol avec des autochtones tout en cuisinant.

Par contre, ils déchantent vite le lendemain quand ils s'aperçoivent qu'ils ont oublié toutes leurs provisions dans le frigo de l'auberge et surtout le filtre à café de voyage!!! La lose total (100% arabica)! C'en est trop pour Carmen (en plus de se taper un nouveau col). A partir de maintenant, finito les terrains vaguement de camping et les pensions surévaluées. Désormais, ils ne se pairont que le meilleur hôtel du monde: celui que mère nature leur proposera. Désormais ils ne feront que du camping sauvage! Et ce dès ce soir.


Salle à manger, kitchenette et chambre à coucher

Ils trouvent bientôt une aire de pique-nique gigantesque dans un parc naturel avec des tables à perte de vue et un point d'eau. C'est aussi bien que n’importe quel camping voire mieux car leurs seuls voisins sont les chouettes et autres animaux nocturnes qui peuplent la forêt. Ne leur manque plus qu'une douche. Ça tombe bien, ils en ont une solaire. Toutes les conditions sont réunies pour passer une bonne nuit.

Le porte-savons de la salle de bain

Nos deux compañeros seront-ils attaqués par des chauve-souris géantes? Les djeuns espagnols d'Hondarribia vont ils revenir les empêcher de dormir? Un chien à trois pattes prendra-t-il leur tente pour une bouche d'incendie?

Vous le saurez au prochain numéro. ¡Hasta luego!

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