Le vélo qui fait voyager

mardi 29 juillet 2014

Les nouvelles aventures d'Ours et Marmotte.

Le soleil est de retour! Ours et Marmotte reprennent donc la route et entament l'ascension du col de Marie Blanque qui est revenu juste à temps d'une excursion aux Bahamas.


Sous les rayons bienveillants du soleil, la montée est agréable et la descente encore plus!


Ils s'arrêtent à Arette en plein pays mousquetaire: la ville d'Aramitz ayant inspiré son nom au personnage de Dumas est juste à côté et on leur dédie ici un musée. D'ailleurs, on donne ce soir un concert de piano et violon dans la cour de cette belle bâtisse moyenâgeuse. Tout juste le temps pour Ours et Marmotte de faire quelques crêpes et de la confiture avec les prunes qu'ils ont glané en chemin.


Le lendemain, ils se dirigent vers Saint-Engrâce. Ours épargne la montée de quelques cols bien raides à Marmotte en faisant le tour par la vallée. Mais c'est quand même dommage il y a 4 cols si proches, il faut en profiter. Il laisse alors Marmotte au campement, se déleste de ses sacoches et part à l'assaut du Soudet. Sur le papier, il est à 4.5% de moyenne mais parvenu à 8km du sommet, il lui reste encore plus de 1000m de dénivelé à grimper. Ca veut dire que les derniers kilomètres vont être terribles, avec des passages à plus de 15 %! Une vraie vacherie.


Il passe le col de Suscousse puis enfin du Soudet. Le col de la Pierre Saint Martin n'est qu'à une poignée de kilomètres, mais le Soudet lui a tellement demandé d'énergie qu'il préfère rebrousser chemin devant les nuages noirs qui s'accumulent à son sommet.


Surtout qu'il va devoir s'en repayer une tranche demain pour remonter visiter la salle de la Verna, la plus grande cavité souterraine où des fêlés ont effectué un vol en montgolfière et qui pourrait contenir 10 fois Notre Dame de Paris. La région est le hotspot des spéléologues qui envahissent le camping comme les surfers à Hossegor.


Nos deux compères enchaînent avec une balade dans les gorges de Kakuetta qui s'effectue au fond du canyon. L'eau y est d'une couleur surréelle ne peut s'empêcher de s'extasier Ours qui en profite pour essayer de capturer quelques saumons qui se seraient égarés de Norvège.


La météo est  quelque peu mitigée le lendemain et nos deux protagonistes hésitent à repartir. Finalement, ils s'élancent mais s'arrêtent quelques kilomètres plus loin car les ventres grognent déjà. Ils se pètent la panse à l'auberge de Laugibar ce qui rendra la reprise très douloureuse, la chaleur et le dénivelé intenses se liguant à la digestion difficile pour leur couper les jambes.

Mais la vraie difficulté commence lorsqu'ils arrivent dans le col de Bagargui, un mur de 8km de long avec 5 km à 13% de moyenne. En fait le col a un nom basque plus compliqué mais c'est la seule chose que les cyclos arrivent à dire quand ils arrivent en haut.



Marmotte n'en peut plus et veut jeter son vélo dans le précipice. Elle décide de ne plus bouger tant que les pourcentages restent supérieurs à 10% [sic]. 



La montagne restant insensible à sa requête Ours se charge des sacoches de Marmotte qui, piquée au vif, enfourche à nouveau son vélo pour terminer les 4 derniers horribles kilomètres de l'ascension.


Malheureusement leur épreuve ne s'arrête pas avec le sommet car une fois la tente installée ils sont assaillis par une horde de  sales moucherons mordeurs et sauvages tout droits descendus d'Ecosse: les infernaux midges!

Nos deux héros seront-ils dévorés vivants? Vous le saurez en lisant la suite des aventures hautes en altitude d'Ours et Marmotte au prochain numéro.

2 commentaires:

  1. Beau temps en Bretagne. Merci pour la carte. Bisous de nous six. Les gouezecois.

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  2. Beau temps en Bretagne. Merci pour la carte. Bisous de nous six. Les gouezecois.

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